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Électrothérapie

L'électrothérapie est une technique de traitement par l'électricité.

Au début les médecins ont utilisé des courants continu avec un "plus et un "moins" comme dans les piles électriques.

Ils ont regarder ce qui se passait sous l'électrode + (anode) et sous l'électrode - (cathode)

Puis ils ont eu l'idée de créer des impulsions carrées, rectangulaires, triangulaire, ou autre.

Le problème de ces courant unipolaires est leur capacité à faire des brûlures chimiques avec possibilité de nécrose des tissus!

Puis vint l'époque des courants bipolaires avec les moyennes fréquences, les courant interférentiels, mieux supportés.

Il a fallu attendre les années 70-80 pour connaitre la réalité physiologique des courants et la mise au point des courants bipolaires à moyenne nulle avec le gate control et la liberation d'endorphine.

Aujourd'hui, la majorité des appareils utilisent ces courants confortables et sûrs.

Jean-François BERTHET Kinésithérapeute formateur

Histoire de l'électrothérapie

L'électrothérapie est une technique médicale connue depuis l'Antiquité. Les décharges électriques produites par l'organe électrique des poissons-chats étaient connues dans l'Égypte antique : elles sont illustrées dans un bas-relief du Mastaba de Ti à Saqqarah, datant de -2750 environ. On sait aussi que les médecins de l'empire romain utilisaient les décharges générées par le poisson torpille pour traiter certains cas. C'est ainsi que Scribonius Largus, médecin attitré de l'empereur Claude (41-54), utilise ces animaux contre la migraine ou la goutte.

Au XVIIIe siècle le physicien genevois Jean Jallabert, utilisant une machine électrostatique produisant des étincelles constate que l'électrisation en des points précis des différents muscles est capable de produire des contractions isolées de ces muscles. En 1748, il parvient à obtenir une amélioration notable en dirigeant l'arc électrique sur les muscles extenseurs de l'avant-bras, chez un patient ayant un bras paralysé[1], bien que le caractère durable de cette amélioration soit ensuite contesté par l'abbé Nollet. En août 1783, Jean-Paul Marat se voit décerner le prix de l'Académie de Rouen pour son Mémoire sur l'électricité médicale. Pour atténuer les douleurs produites chez ses patients par les décharges électriques administrées durant les séances (celles-ci pouvant durer jusqu'à trois heures), il a l'idée de distraire l'attention de ses malades en faisant intervenir un conteur.

La procédures électriques à visée thérapeutique furent introduites pour la première fois en médecine moderne par Christian Bischoff (1781-1861), un professeur de pharmacologie à l'Université d'Iéna. Il les utilisa chez l'homme dans le traitement de certaines maladies neurologiques. Bischoff fut de 1818 jusqu'à sa mort professeur de pharmacologie et pharmacologiste d'Etat à Bonn. Il utilisa un dispositif électrothérapeutique composé d'électrodes en argent pour guérir l'« organe paralysé » d'une de ses patientes.

En 1855 Guillaume Duchenne, qui est souvent considéré comme le père de l'électrothérapie, constate la supériorité du courant alternatif sur le courant continu pour déclencher une contraction musculaire. Ce qu'il appelle l'« effet chauffant » du courant continu était irritant pour la peau et aux tensions nécessaires à l'obtention d'une contraction des muscles provoquait l'apparition de vésicules (à l'anode) et d'ulcérations (à la cathode).

D'autres différences dans les propriétés de l'excitation des fibres musculaires existent entre courant continu et alternatif. Le courant continu (excitation « galvanique ») nécessite d'ouvrir ou de fermer le circuit électrique pour obtenir chaque contraction ; la force des contractions obtenues dépend de l'état de relaxation préalable du muscle. Le courant alternatif permet au contraire de produire de fortes contractions quel que soit l'état du muscle. Depuis ces découvertes les techniques de rééducation fonctionnelle basées sur les contraction musculaire se sont développées en utilisant des ondes biphasiques symétriques. Dans les années 1940 cependant le département militaire américain, étudiant les effets des stimulations électriques non seulement pour retarder ou prévenir l'atrophie musculaire, mais pour restaurer la masse et la force musculaire employa ce qu'on appela l'entraînement galvanique sur les mains atrophiées de patients souffrant de lésions du nerf ulnaire après une blessure opérée[6]. Ces entraînements galvaniques utilisent une forme d'onde monophasique appelée « courant continu électrochimique ». La thérapie électrochmique (en anglais electrochemical therapy, ECT ou EChT) a connu un certain succès comme méthode d'électrothérapie en raison de ses bons résultats en clinique.

Source Wikipedia

Modifié le mercredi 10 octobre 2012

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